- Citation :
Sophie au choix, au choix
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☀ let the sun shine in.
NOM : au choix
PRÉNOM(S) : Sophie.
ÂGE : 31-30 ans
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 1981-1982.
NATIONALITÉ : Au choix.
EMPLOI/ÉTUDES : Métier dans la biologie marine
STATUT AMOUREUX : célibataire.
SITUATION SOCIALE : assez aisé.
CARACTÈRE : persévérante, patiente, rancunière, têtue, extravertie, franche, drôle, impulsive.
GROUPE : au choix
CÉLÉBRITÉ : Cobie Smulders.
(c) TUMBLR
the world smiles with you.
La partie histoire est assez libre. Je n'ai pas spécialement envie de vous restreindre massivement. Je veux simplement vous soumettre quelques points importants que vous pouvez retrouver dans ma fiche de présentation:
ICI.
- Elle est arrivée à Atlanta à 17-18 ans (en 1999) afin d'entreprendre des études de biologie marine. Elle y rencontre William (cf première partie de mon histoire.)
- Ils finissent par se mettre en couple. Ils sont indispensables l'un pour l'autre.
- En 2003, elle tombe enceinte. Ils sont aux anges. Cependant, on lui propose de participer à un projet ayant pour but d'étudier la faune et la flore sous marine sur les côtes mozambicaines. Elle ne peut refuser. Elle part, ils coupent court à leur relation. Elle garde l'enfant. (cf deuxième partie de mon histoire)
- Au courant de l'année 2011, elle annonce dans une lettre à William son retour à Atlanta alors qu'il n'avait plus eu de nouvelles depuis des années. (cf dernière partie de mon histoire)
Entre son départ et son retour, vous avez carte blanche. La seule exigence c'est qu'elle ne soit pas revenue à Atlanta, et si possible pas dans un rayon proche de cette dernière. Enfin, elle n'aurait pas dit à son fils que William est son père.
it's just you, me and the world./2003/
Son opinion était inchangée. Elle s’envolerait demain pour le Mozambique. Dans l’appartement, il régnait un silence pesant, limite morbide. Ils étaient l’un face à l’autre, les lèvres closes. Ils se scrutaient l’un et l’autre. Personne n’osait briser le silence. Seul le raclement des couverts sur les assiettes indiquait un signe de vie. Ils se défiaient du regard. Le repas terminé William s’empressa de débarrasser et de mettre en route le lave-vaisselle. Sophie, elle, s’était éclipsée dans la chambre afin de vérifier une dernière fois ses bagages. Quelques minutes plus tard, William la rejoignit. Elle était assise sur le bord du lit, pensive, à s’observer dans le miroir. Par intermittence, elle fermait quelques secondes les yeux. William vint s’asseoir à ses côtés, et ne dit mot. Il posa sa main sur la sienne. Il regarda son reflet dans le miroir, il avait une mine affreuse. Il serra la main de celle qu’il aimait. Il déglutit difficilement et se jeta à l’eau.
« Es-tu obligée d’accomplir cette mission ? » Il serra plus fort encore la main de sa petite-amie et lui souffla à l’oreille.
« Pense à nous ! » Elle ferma les yeux, respira de façon saccadée. Une larme s’échappa et coula sur sa joue.
« William… » Elle reprit sa respiration. Elle avait la gorge nouée.
« C’est une opportunité que je ne peux pas me permettre de laisser passer. » Elle évitait son regard, se sentant fautive. Elle préférait regarder le réveil et le temps qui continuait sa course folle.
« J’ai besoin de partir, de prendre l’air, de m’échapper. » Finit-elle par avouer. William ne tiqua pas immédiatement. Il voguait dans un flou sidéral. C’était irréel. Il y a encore quelques semaines, ils vivaient en osmose, rien ne semblait présager cela… Et pourtant. Ils étaient tous les deux assis sur le lit à s’échanger quelques bribes, dans un semi mutisme. Finalement William lui demanda :
« Je t’étouffe ? » Les secondes passèrent, elle ne répondit rien. Il était en proie à une grande désillusion. Il relâcha la pression sur sa main, joignit les deux siennes et commença à réfléchir. L’atmosphère était pesante. Seul le cliquetis du réveil et le vrombissement lointain du lave-vaisselle se faisait ouïr. Il lâcha
« Ce que nous avons vécu n’a donc aucune importance ? » Elle restait muette comme une tombe. Des larmes perlèrent sur ses joues. Elle se leva, empoigna sa valise. Elle déposa un baiser sur le front de William, glissa un
« Je t’aime » et s’éclipsa. Il ne la revit plus jusqu’à son retour, préférant passer sa dernière nuit à l’hôtel.
/2011/
Il venait de terminer une nouvelle dure journée de labeur. Après avoir rempli de la paperasse, il s’apprêtait à fermer son cabinet. Il éteignit la lumière de son bureau, de la salle d’attente. Sur le pas de la porte, il la verrouilla et se dirigea vers sa voiture. Il marchait avec entrain, chantonnant même. De lui, il ouvrit les portes. Un petit clip se fit entendre, les clignotants s’illuminèrent quelques secondes. Il attrapa la poignée et ouvrit la porte conducteur. Il entendit des pas derrière lui. Il ne prit même pas la peine de zieuter. Les pas cessèrent. Une voix transperça le silence : « William… » Comme prit d’une décharge électrique, il s’immobilisa, retint sa respiration. Elle était là, derrière elle. Il ne voulait sa se retourner. Il n’en avait pas la force.
« William ? » Elle s’était approchée et avait posé sa main sur son épaule.
« Qu’est ce que tu me veux ? » dit-il les dents serrées. Il faisait preuve d’un grand sang froid. Elle s’était approchée plus encore. Elle passait sa main sous son menton et l’obligea à se tourner vers elle.
« Pour te voir bougre d’âne ! » Elle le forçait à la regarder, droit dans les yeux. Il ne pouvait pas résister. Elle était toujours aussi belle. William s’en mordit les lèvres.
« Il est peut-être un peu tard, tu ne penses pas ? » Il claqua la portière et se tourna complètement vers la revenante, la dévisageant.
« William… » Il posa sa main sur la sienne. Il attendit quelques secondes, comme si elles étaient aimantées, puis sans commune mesure, il la rejeta en arrière. Cela ne la repoussa pas. Elle entoura le visage de l’homme de ses mains et l’embrassa sans même lui demander son avis.
« Je t’aime. » Il la repoussa et la foudroya du regard. Il lui tint fermement les poignets.
« A quoi tu joues bordel ? » Il commença à s’énerver :
« Tu décides de partir, préférant ta carrière à ta famille… Tu ne me donnes pas de nouvelles, même pas des nouvelles de mon fils, et tu reviens comme cela, du jour au lendemain et tu me dis que tu m’aimes. » Il parlait de plus en plus fort.
« Tu te fous de ma gueule ? » Elle s’était éloignée de lui de quelques pas. Elle avait les larmes qui lui venaient aux yeux.
« William comprends-moi... » Il rétorqua du tac au tac.
« Te comprendre ? Comment le pourrais-je ? Tu m’as laissé choir, tu m’as retiré mon enfant… Je suis incapable de te comprendre… » Il ouvrit la portière, se glissa à l’intérieur de son véhicule. Sans même un regard, il démarra. La silhouette s’évapora… Il n’entendit pas son
« Pardonne-moi. »