“William W. Winston”
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 |  Sujet: Une consultation atypique... | PV Isobel  Sam 28 Jan - 22:35 | |
|  Le sourire aux lèvres, il entra dans le bureau de sa secrétaire. Elle était au téléphone avec un patient. A entendre l’exaspération de sa voix, il devinait qu’il occupait son temps depuis un petit moment « Monsieur Andrews… Si je vous dis qu’il n’y a pas de créneaux horaires disponibles avant vendredi en huit, je ne peux pas y faire autrement. » Il ne pouvait ouïr les réponses de son patient mais il les imaginait très bien de par les réponses de son employée. Il chercha du regard le carnet de rendez-vous sans pour autant le voir. A côté de lui Sarah bataillait ferme : « Que dois-je comprendre ? » Il sentait que la moutarde lui montait au nez. Elle se transformait peu à peu en dragonne enragée. « Puisque vous pensez que je suis incapable, trouvez-vous un autre orthodontiste. Passez une bonne journée. » Elle raccrocha. Elle jeta un regard vers William énervée, avant de retrouver son sourire et de lui demander « Que puis-je faire pour vous ? » La sonnerie du téléphone se fit encore entendre. Elle leva les yeux au ciel, se doutant certainement de l’émetteur. « Quel est mon prochain patient ? » Elle chercha le carnet sous une paperasse de papier. Elle le scruta et annonça : « C’est Isobel Wellington. » Il se mordit la lèvre avant de la remercier. Il sortit du bureau, mais avant de refermer la porte, il soutint sa salariée… « Bon courage ! » Il lui fit un clin d’œil. Puis ses pas l’amenèrent vers la salle d’attente d’où s’échappait un rythme de jazz entraînant. Elle était là, penchée sur un périodique dont il ne pouvait lire. Il entra et perpendiculairement à l’encadrement de la porte, il l’invita à le suivre : « Mademoiselle Wellington ? » Sans même attendre qu’elle se lève il avait disparu. Il remontait le couloir jusqu’à son bureau. Il entendait qu’elle le suivait. Il se plaça derrière son bureau et regarda la rouquine pénétrer dans son humble espace de travail. Il avait l’impression de ne pas l’avoir vu depuis des années. Elle avait poussé. On ne pouvait rien contre la course du temps, malheureusement. Il croisait les mains sur son bureau et l’observait avec attention. « Que tu es mal élevée, tu aurais pu fermer la porte derrière toi. » Il s’obligea à se lever et fit ce qu’elle avait omis de faire. Puis il revint à sa place initiale. Le silence régna quelques instants avant qu’il ne le brise. « Tu sais que tu nous a manqué ? » Il pianota quelque chose sur son ordinateur avant de se tourner à nouveau vers elle. « Alors tu veux que je t’arrache toutes… tes… petites… dents… ? » avait-il dit en découpant bien sa phrase. Puis il eut un petit rire diabolique avant de renchaîner… « Alors, tu t’es trouvé un petit copain à Hollywood ? Tu me le présentes quand ? » |
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