- Citation :
sookie élaïs walberg
▽ ▽ ▽
☀ let the sun shine in.
NOM : Walberg.
PRÉNOM(S) : Sookie, Elaïs.
ÂGE : vingt-sept ans.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : au choix.
NATIONALITÉ : américaine.
EMPLOI/ÉTUDES : au choix.
STATUT AMOUREUX : fiancée.
SITUATION SOCIALE : aisée.
CARACTÈRE : franche ; exigeante ; manipulatrice ; capricieuse ; clairvoyante ; intelligente.
GROUPE : argent, plaisir ou au jour le jour.
CÉLÉBRITÉ : Amber Heard.
(c) TUMBLR
the world smiles with you.
elle est née dans une famille très fortunée d'Atlanta, mais si vous voulez la faire naître ailleurs, n'hésitez pas c'est tout à fait possible, ça voyage les gens ✗ bien souvent, ses parents lui ont transmis de grandes valeurs sur la famille et l'union de celle-ci, sans pour autant les respecter vraiment : au fond, Sookie voyait surtout son père voguer à tout va et sa mère rester à la maison ✗ elle s'est jurée de ne jamais devenir comme sa mère, elle a fait des études brillantes donc, contrairement à ce que sa mère aurait voulu pour elle : les femmes au foyer, c'est la base de la tradition familiale chez les Walberg ✗ elle est fiancée au fils d'un collaborateur de son père, elle l'a rencontré lors d'une soirée et aimant aller contre les principes, elle l'a charmé... elle lui a découvert plein de bonnes qualités, en est d'ailleurs tombée amoureuse, ils sont fiancés depuis pourtant deux ans et rien n'avance ✗ Sookie se sent déjà lassée de sa vie, elle aspire et mérite plus, elle le sait très bien et son couple commence à ressembler à celui de ses parents.
it's just you, me and the world.«
Vous êtes qui ? » «
Duncan Wresler, je travaille ici. » Un air narquois s’afficha sur le visage de la jeune femme, alors qu’elle entrait dans le bureau où il attendait depuis de longues minutes déjà. «
Le nouveau responsable marketing ? J’avais dit à mon père de pas engager n’importe qui pourtant. » Elle soupira légèrement, il n’eut aucune réaction, se contentant simplement de la suivre du regard, tandis qu’elle traversait le bureau avec une certaine nonchalance. «
C’est votre projet ? Y’a pas grand-chose. » «
Il semble que ça ait suffi à votre père. » Il s’était soudainement mis sur la défensive, la surprenant quelque peu. C’était bien la première fois que quelqu’un osait lui répondre en connaissance de cause, en sachant qui elle était. Ca l’amusait plutôt, au moins, il promettait d’avoir un petit quelque chose de différent des autres. Le fixant d’une manière à mi chemin entre la méfiance et l’envie, elle s’approcha, de manière à s’arrêter juste à sa hauteur. «
Vous voulez quoi à mon père ? » Eternelle paranoïa ou peut-être bien qu’elle avait du nez pour sentir les menaces pointer à l’horizon. «
Je cherchais du boulot, il m’en a donné, j’ai besoin d’une autre raison ? » Il avait l’air sincère, avec son air impassible plaqué sur le visage, comme s’il n’avait rien à se reprocher, ce qui avait le don de piquer au vif sa méfiance. Elle ne répondit rien, le toisant un peu plus avant de sortir du bureau comme elle y était entrée, en parfaite intruse.
«
Duncan c’est ça ? Comme on se retrouve, qu’est ce qui vous amène ? » «
C’est interdit de voir des vieux amis ? » «
Des vieux amis qui ont des têtes de banquiers véreux. » «
Vous voulez quoi ? » «
Faire connaissance. » Elle l’agaçait légèrement, avec son air assuré et cet aplomb qui ne la quittait jamais. Elle allait commencer à se comporter en véritable sangsue à le pister ou quoi ? Ca allait bien entendu mettre en péril son travail, d’une quelconque manière. Ce n’était pourtant pas le moment de flancher. «
Je crois que votre père préférerait qu’on ne se connaisse pas trop. » «
Je crois que mon père n’a plus vraiment le sens des affaires. Et qu’il se plante carrément dès qu’il doit trouver quelqu’un dans son entourage professionnel. » «
De quoi vous parlez ? » «
Y’en a eu beaucoup des requins envieux de racheter l’entreprise de mon père, je sais les reconnaître. Si c’est votre intention, je vous conseille de tracer votre chemin et de ne pas vous présenter à votre travail demain. » Voilà qu’elle le menaçait maintenant, avec sa taille fine et son air pseudo farouche. Rien qui n’était de taille pour l’impressionner, si ce n’est l’ego de la jeune femme. C’était à son tour d’avoir un sourire narquois, malgré l’intrusion soudaine qu’elle faisait dans ses projets.
«
Vous voyez que j’arrive à faire quelque chose de bien avec votre père. » L’entreprise avait décroché un gros contrat, ce qui avait eu le don de redorer quelque peu le blason terni de la famille Walberg. Ca la laissait nostalgique, cette impression que cet équilibre allait bientôt être rompu, tout comme le sentiment que sa vie lui échappait totalement. Ce soir, il venait de l’interrompre dans un instant de fragilité, si bien qu’elle n’avait pu qu’esquisser un sourire à son arrivée. «
J’ai cru constater ça. Vous gagnez un sursit. » Vagues paroles qui n’avaient plus d’arrière pensée en ce soir là, juste une certaine amertume dans la voix. Son père ne l’écoutait de toute manière pas, préoccupé par bien d’autres affaires, persuadé encore aujourd’hui que les affaires étaient un monde d’hommes. «
Je suis désolée, pour tout ça. Il est temps que je reconnaisse mes erreurs. » «
Probablement. » «
Quoique j’ai pu faire, mon père ne m’a même pas écoutée de toute manière. » Il avait comme une impression de déjà vu, comme à cette époque où son père à lui avait été persuadé tout savoir mieux que tout le monde. Sauf que le sien à lui, n’avait pas une fortune sur laquelle se reposer pour quelques temps dans le pire des cas. «
On est quittes. » «
Dommage… » Ca lui avait échappé, dans un souffle, elle se rendit rapidement compte de ce qu’elle avait dit, sentant le rouge lui monter aux joues. Ce n’était pas dans ses habitudes de s’épancher sur ce qu’elle ressentait, mais elle avait cru que peut-être, cette histoire serait celle de sa vie, où elle défendrait corps et âme l’affaire de son père contre un sale type. Elle leva automatiquement les yeux vers lui, tentant pourtant de se reprendre : «
C’était amusant, non ? » Son ricanement fut teinté d’une légèrement amertume, alors qu’il haussait les épaules. «
Chacun sa vision des choses. » «
Ca vous donnait un côté intrigant. » Quelque chose pour faire palpiter sa vie. «
D’attirant. » Ses mots se perdaient dans un semi silence, alors qu’elle ne savait pas par quel enchaînement de circonstances, leurs lèvres en venaient à se rencontrer dans un baiser coupable.
Pour résumer, Hunter travaille pour le père de Sookie, sans vraiment travailler à proprement parler pour lui. Il travaille comme releveur des créances dans une banque aux agissements plus ou moins scrupuleux. Le père de Sookie est complètement ruiné, bien qu'il tente de sauver les apparences et le travail de Hunter est d'arranger à sa façon le remboursement des dettes de l'entreprise Walberg. Il s'est officiellement présenté sous le prénom de "Duncan" c'est donc comme ça que Sookie le connaît. Bien entendu, malgré le peu de méfiance de la part du père de Sookie, les premières méfiances de la jeune femme étaient fondées, mais depuis ce baiser qu'ils ont partagé - ou plutôt, depuis que le travail de Duncan a permis à l'entreprise de son père de faire affaire - la jeune femme a tendance à baisser la garde. Et lui aussi d'ailleurs. Cela fait près d'un mois qu'ils sont plus ou moins des "amants coupables", elle en trompant son fiancé, et lui en lui mentant en la regardant droit dans les yeux avec une aisance déstabilisante. Cependant, si pour elle, leur liaison est parasitée par des doutes qui ont tendance à revenir trop souvent, c'est tout l'inverse pour lui, son travail se retrouve pollué par les prémices de sentiments qu'ils commencent à partager.